Pathologies par localisation

anatomique

Test Domaine anatomique :

Pathologies :

La fracture de stress tibiale

 

En bref :

  • Douleur progressive et diffuse du tibia.
  • Contexte d’hypersollicitation ou surentraînement.
  • Les fractures de stress représentent jusqu'à 10% de toutes les blessures liées au sport.
  • Localisation la plus fréquente : le tibia proximal, suivi du métatarsien et du péroné.
  • Le plus souvent traitement conservateur

 

Facteurs de risques :

  • Augmentation brutale intensité/durée/de l’activité.
  • Chaussage non adapté.
  • Course sur surface dures.
  • Carences calciques, vitaminique (D) et hydrique.
  • Femme>>>homme
  • Adulte jeune

 

Interrogatoire :

  • Douleur mécanique.
  • Diffuse, souvent difficilement localisable.
  • De survenue progressive (souvent plusieurs semaines mais pouvant être brutale).
  • Initialement à l’effort.
  • Puis non soulagée au repos.
  • Contexte : augmentation récente de la charge d’entraînement.
  • Douleur à la marche fréquente.

 

Examen clinique :

  • Examen physique souvent pauvre.
  • Douleur localisée à la palpation.
  • +/- œdème, chaleur localisée.
  • +/- épaississement périosté.
  • Les tests :
    • Test en charge: montée demi-pointe, appui unipodal.
    • Test du diapason : Les vibrations du diapason sont transmises sur les pièces osseuses et peuvent réveiller la douleur, même à distance de la zone suspecte (sensibilité de 75%, une spécificité de 67%)

 

Examens complémentaires :

  • Radiographie : faible sensibilité, positive 2 à 3 semaines, montre épaississement périosté et/ou cale hypertrophique.
  • Test aux ultra-sons (cabinet d'électro-physiothérapie) : Si le passage d’ultrason en continu en regard de la zone suspecte réveille la douleur, le test est en faveur d’une fracture de fatigue.
  • TDM : utile pour la recherche de diagnostic différentiel.
  • IRM +++ : sensibilité égale à la scintigraphie, Spécificités plus importante.
  • Scintigraphie osseuse ++ : permet d’identifier la fracture précocement, sensibilité importante.

 

Prise en charge :

  • Antalgiques/Glaçage.
  • Repos sportif.
  • Décharge éventuelle si possible.
  • Réadaptation alimentaire.
  • Orthèses jambières.
  • +/- Semelles orthopédiques ou antichocs.
  • Kinésithérapie : physiothérapie, étirements, réadaptation à l’effort progressive.
  • Retour progressive à la course à pied.
  • La durée de consolidation peut être considérée entre 4 et 12 semaines.
  • La prise en charge chirurgicale est exceptionnelle (fractures antérieures).

 

Diagnostics différentiels :

  • Périostite.
  • Tendinopathies.
  • Syndrome des loges.
  • Tumeurs malignes (l'ostéosarcome et le sarcome d'Ewing).