La Périostite Tibiale
En bref :
- Syndrome de stress tibial médial.
- Douleur face postéro-médial du tibia à l’effort.
- Forte prévalence chez le coureur (entre 13 à 20%).
Facteurs de risque :
- Surmenage sportif, augmentation récente de l’activité.
- Entrainement sur surfaces dures ou irrégulières.
- Femme >>> homme.
- IMC élevé.
- Antécédents de périostite.
- Trouble statique du pied (Pied pronateur, chute de l’os naviculaire).
- Inégalité de membres inférieur.
Interrogatoire :
- Douleur à la face postéro-médiale du tibia (deux tiers distaux du bord tibial médial).
- Sur une longueur ≥ 5 centimètres consécutifs.
- Déclenchée à l’effort, partiellement soulagée par le repos (peut devenir présente au repos en cas d’aggravation).
Examen clinique :
- Douleur reproduite à la palpation du bord tibial postéro-médial.
- En particulier en région distale (insertion du muscles tibial postérieur et soléaire) sur plus de 5 cm.
- Signes négatifs : absence de gonflement sévère, d’érythème.
Examens Complémentaires :
- Radiographie : Intérêt essentiellement pour la recherche de diagnostic différentiel (fracture de fatigue ou ostéosarcome).
- Echographie : souvent normale.
- L'IRM +++ : permet de visualiser l’œdème périosté.
- Scintigraphie osseuse.
Prise en charge :
- Repos relatif (2 à 6 semaines).
- Glaçage.
- Antalgiques.
- Education patient : Diminuer l'intensité des entrainements (fréquence, durée, et la distance).
- Chaussures adaptées (suffisamment amortissante).
- Orthèses plantaires.
- Kinésithérapie :
- Massage périosté.
- Étirements (soléaire et tibial postérieur).
- Renforcements des membres inférieurs.
- +/- Ondes de chocs extracorporelles.
- Chirurgie des cas récalcitrants.
Diagnostics différentiels :
- Fracture de stress tibial.
- Syndrome chronique des loges.
- Le syndrome de l'artère poplitée piégée et autres troubles vasculaires.